Vidéo ajoutée le 18 mai 2012 par DroiteLigne sur YouTube.
RÉJEAN BRETON SUR LA LOI 78 À FRANCHEMENT MARTINEAU «Le modèle québécois oscille entre la corruption et la révolution»Réjean Breton, ancien professeur de la Faculté de droit de l'université Laval et antisyndicaliste notoire, discute de la loi 78 avec Richard Martineau. De déclarer Monsieur Breton: «Le modèle québécois oscille entre la corruption et la révolution. Ce sont les caractéristiques d'une république de bananes. Ce sont les deux mamelles du modèle québécois. Quand ce n'est pas la corruption c'est la revolucion. À se demander si n'est pas en Amérique centrale - et pourtant le climat ne s'y prête pas.» Et d'ajouter plus loin: «Je pense de plus en plus que nous sommes une république de bananes irresponsable.» Ici, j'ai cependant présumé qu'il accordait irresponsable avec république. Que pensez-vous de l'affirmation de Monsieur Breton, telle que lue ci-haut? Et, après avoir visionnée la vidéo, que pensez-vous de la forme et son emploi du terme «syndicaleux» pour faire référence aux syndicalistes? Pour la forme et le ton, le discours de Monsieur Breton hérisse et n'a rien à envier à celui des tenants les plus méprisants de l'extrême-gauche. À se crier des noms les uns les autres, ils n'élèveront pas le débat. Bien sûr, je doute fort que syndicalistes purs et durs et Monsieur Breton puissent jamais trouver un terrain d'entente. En fait, être syndicaliste de l'extrême, si jamais je devais trouver raisonnable une affirmation faite par Monsieur Breton, j'en viendrais à revoir mon opinion séance tenante. C'est un peu comme si J. Edgar Hoover se levait un matin et était d'accord avec Martin Luther King sur autre chose que la pluie et le beau temps. Quant à moi, je me méfie des extrêmes et de tous les «ismes» de ce monde, à commencer par le dogmatisme. Cela dit, le problème dans un ton adversarial, c'est qu'il rebute le centre, le citoyen ordinaire pris entre deux feux et qui paye pour... corrompus et révolutionnaires. N'en demeure pas moins, je crois que les deux citations ci-haut de Monsieur Breton méritent une sérieuse réflexion de la part de chacun. Si une idée mérite d'être creusée, doit-on laisser la forme nous boucher les oreilles?
Éric de la Noüe
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Compte-rendu de l'entrevue, voyez aussi la chronique de Richard Martineau: Les deux mammelles Le Québec, république de bananes? Personnellement, je me refuse à employer une telle formule pour décrire le Québec. Je vous invite toutefois à jeter un coup d'oeil au site de Jeff Plante, republiquedebananes.com. Le contenu consiste principalement de ce qu'on appelle des «reblogs», des textes publiés ailleurs sur le Web. Je n'endosse pas les propos ou la forme et, question reproduction intégrale du contenu des autres, il est possible d'émettre des réserves. Mais, si vous comptez parmi mes lecteurs centre-gauche, c'est un autre Québec qui mérite d'être découvert: celui de la droite de conviction. Bien meilleur pour la forme, et écrit par notre futur Dans Le Prince Arthur, journal de droite des étudiants de l'Université McGill, Xavier Ménard a pondu un excellent texte sur une opposition doctrinaire et mal informée envers un certain capitalisme qui devrait en fait être qualifié de mercantilisme. À lire par tous, jeunes et vieux. LE CAPITALISME LIBÉRAL «Il y a une différence fondamentale entre le capitalisme libéral et le capitalisme de copinage. Le capitalisme libéral est un système qui a pour but d’avantager le peuple. Le capitalisme de copinage, en contrepartie, est la forme de capitalisme que tous détestent. Il s’agit du capitalisme tel qu’il est pratiqué en ce moment dans les pays industrialisés, de celui que Gabriel Nadeau-Dubois et ses amis communistes remettent en question avec raison.» NOTE: Dans Google, on s'informe en tapant «crony capitalism»
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